La Détection au CEP Lorient

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10 juin 2021

Samedi, le Cep Lorient proposait une détection U15 et U18 ouverte à tous pour intégrer sa récente « section sportive » qu’il souhaite voir devenir sous peu « centre de formation ». Christophe Gicquel la supervisait…

 

Christophe Gicquel : « Comme on essaye de grandir chaque année, on souhaite devenir centre de formation en septembre 2022 ». (Photo Arnaud Le Sauce)

Pourquoi le Cep Lorient fait des détections ?

« Elles ont pour but de voir si notre projet peut correspondre à de jeunes potentiels locaux ou extérieurs à l’image de Parisiens qui sont là, aujourd’hui, car ils n’ont pas trouvé de structure près de chez eux », explique Christophe Gicquel, l’adjoint de Philippe Maucourant pour l’équipe fanion en NM1. Cela sert également au club à alimenter ces équipes de jeunes. Pour la deuxième saison d’affilée, le Cep Lorient évoluera en championnat de France élites en U15 pour la cinquième année et a, aussi l’assurance, pour la deuxième année d’évoluer à ce même niveau en U18 (élites nationaux donc). « Nous en sommes très fiers », indique-t-il. Ces tickets sont attribués par la FFBB et la Ligue de Bretagne.

Comment et quand se déroulent les détections au Cep Lorient ?

Une détection au Cep Lorient se déroule en trois temps : une visite des infrastructures scolaires, une séance d’entraînement scrutée par les éducateurs et une brève présentation du club.

Habituellement, cela se déroule beaucoup plus tôt dans la saison. « Cette année, elle était prévue en février », précise Christophe Gicquel. Mais le Cep Lorient a dû attendre la réouverture des salles.

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Comment la sélection est faite ?

« On cherche des profils qui nous permettent de construire une équipe, mais des profils qui présentent des capacités à atteindre le haut niveau. Après, on manquera forcément de grands gabarits qui alimentent d’abord les centres de formation des clubs de Pro A ou Pro B », observe encore Christophe Gicquel qui ajoute : « Après, on va se réunir entre coachs et chacun donnera son avis sur le potentiel du joueur mais on prend en compte également tout un flot de données qu’on leur demande, bien sûr leurs qualités athlétiques, techniques, leur habileté et aussi le bulletin scolaire du joueur car il faut qu’il s’épanouisse dans son projet. Toutes les conditions doivent être réunies ».

Que deviennent les meilleurs à la sortie de la structure ?

« Comme notre entité est récente, aucun d’entre eux n’est encore devenu pro. Mais on a déjà pu voir, par exemple, un Victor Maury intégrer le centre de formation de Bourg-en-Bresse (Pro A) et il évolue déjà chez les espoirs alors qu’il n’est que U18. Silvère Mambangui, Raphael Cristini et Alioune Bruno ont également rejoint celui des Béliers de Quimper (Pro B). Plusieurs de nos jeunes ont aussi », note encore Christophe Gicquel.

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Bientôt un véritable centre de formation ?

Pour la deuxième saison, le Cep Lorient peut se targuer de posséder une section sportive. « Nous n’avons pas changé notre manière de travailler mais on avait souhaité l’officialiser pour obtenir l’agrément. Et comme on essaye de grandir chaque année, on souhaite devenir centre de formation en septembre 2022. Le cahier des charges est beaucoup plus lourd. Pour y répondre, nous devons améliorer notre structure d’accueil dans son ensemble. Nous n’avons pas de grands paliers à franchir mais nous en avons plein de petits dans de multiples domaines, notamment en ce qui concerne l’accueil des mineurs, en particulier le week-end. Il ne faut pas oublier qu’il y a dix ans, nos équipes de jeunes disputaient le championnat départemental. Il y a eu un gros travail de fait, aussi grâce à la locomotive que constitue notre équipe première (NM1, 3e niveau national) », conclut Christophe Gicquel

 

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